10 janvier 2019
Plénitude
La lune illuminait, de sa pâle lueur blanche
Les demeures dormant, d’un paisible sommeil,
Les arbres immobiles, figés, cette branche
Sur laquelle viendrait se poser le soleil.
Et dans cette blancheur, rappelant les tombeaux,
Les ombres dessinaient d’étranges silhouettes,
Des hommes difformes, de voraces corbeaux,
Disparaissant alors, au chant des alouettes.
Même le temps qui passe, ici, s’est arrêté,
Dans ce paysage, imperturbable, froid, calme,
Où depuis très longtemps, ne vit plus aucune âme.
Et seulement le vent, dans ce lieu désolé,
Remuant une porte, puis sifflant comme un homme,
Laisse croire que vit, cette ville fantôme.
© 2015 Rénorin Laurent. Tous droits réservés.
Illustration Image Internet
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