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11 janvier 2019

La saison des Amours (Au coin du feu)

L’image contient peut-être : 1 personne, salon et intérieur

La bûche est dans l'âtre

L'incendie dans tes yeux...

 

Je me glisserai sous la couette

Là où tu te tiens couchée

Si vraiment tu le souhaites

Je viendrai pour te chauffer

 

Je me blottirai contre toi

Pour te communiquer mon envie

Ma chaleur contre le froid...

C'est mieux que de l'eau de vie

 

La bûche est dans l'âtre

Mais l'incendie dans les yeux

Inutile de le combattre

Laissons plutôt faire ce feu

 

J'ai touché tes épaules

Caressé tout ton corps

Sans prononcer une parole

Que pourrais-je bien dire encore !

 

« Elle est si douce ta peau

Un délice, partout où je touche

Mais chut, gardons nos mots

J'ai mieux à faire de ma bouche »

 

Dans la pénombre de la chambre

Ton corps allongé sur le lit

Fait disparaitre en entier le membre

Le bel et précieux objet du délit

 

La bûche est dans l'âtre

Mais l'incendie dans les yeux

S'il est laid de se battre

L'amour est le plus beau des jeux

 

Deux dunes crèvent le plafond

L'oasis, plus bas, calmera ma soif

Je m'y vois déjà tout au fond

Ressentant le souffle qui nous décoiffe

 

Ta tête dandine langoureusement

Et tout ton être suit en cadence

L'axe mobile crée le mouvement

Donne le tempo de ton étrange danse

 

Au-dessus de toi, le ciel c'est moi

Tantôt calme, tantôt ténébreux

Je suis ton dieu, ton prince et ton roi

Tu me donnerais des titres nombreux

 

La bûche est dans l'âtre

Mais l'incendie dans les yeux

Elle doit s'attendre à voir s'abattre

Comme la tiède pluie des cieux

 

La bûche est dans l'âtre

Mais l'incendie dans les yeux

Pour illuminer en train de s'ébattre

Nos silhouettes sur l'océan de dentelles bleues

 

Sens dessus-dessous, sans dessous du tout

On perd le nord, la tête à la renverse

Je sème les bisous, oh, j'en mets partout

Sur ton ventre accueillant, tes lèvres gorgées d'ivresse

 

On s'attarde un peu, on garde position

Quel spectacle, voir comme tu ondules

Loin du missionnaire et des confessions

Spectacle bien plus beau qu'un crépuscule

 

Tu chevauches, lascive, dans ta tenue d'Eve

Mais bientôt tu feras hennir l'étalon noir

Tu le conduiras ailleurs, comme lorsque l'on rêve

Et un monde aux mille merveilles tu lui feras voir

 

La bûche est dans l'âtre

L'incendie dans tes yeux

On est d'humeur folâtre

Amoureux au coin du feu

 

© 2018. R L/ OP_05 Décembre 

Le poète sans nom

 

 Illustration Image Internet

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